Saint Donat sur l’Herbasse autrefois

PATRIMOINE ET HISTOIRE

Riche de son patrimoine architectural et historique :

  • Les monuments historiques classés :

Palais Delphinal classé le 9 avril 1946

– La Chapelle des évêques classée le 30 mars 1906

– Les restes du cloître classés le 30 mars 1906 (4 arcatures et rez de chaussée de la façade ouest, le bandeau sculpté inclus)

– Le clocher du Palais Delphinal a été inscrit à l’inventaire le 20 août 1956 et les façades sud de l’église donnant sur la cour ont été inscrites le 14 octobre 1926.

Le Canal des usines témoigne de la forte activité industrielle d’antan

Riche de son patrimoine naturel

Située à 20 km du parc naturel régional du Vercors, St Donat offre des points de vue variés sur les Monts d’Ardèche, les massifs du Vercors et de Belledonne.

Bordée par les bois de Sisay et de Bard au nord, par les berges de l’Herbasse au sud, la totalité du territoire est couvert par des zones naturelles (3 ZNIEFF, 1 zone Natura 2000, 4 zones humides).

Et pour finir riche de son activité :

–          économique avec ses 2 zones d’activités

–          agricole avec sa forte production locale

–          touristique avec une offre développée et dynamique

–          éducative avec sa crèche-halte-garderie et son réseau d’assistantes maternelles agrées ; ses 2 écoles publiques et privées et ses 2 collèges publics et privés

–          culturelle, sportive ou de loisirs :

  1. avec notamment l’« Espace des collines » salle de spectacles intercommunale, le lac de Champos, sa piste d’athlétisme, ses terrains de foot et de rugby, son city stade…
  2. avec ses nombreuses manifestations qui rythment l’année, dont Le Festival Jean-Sébastien Bach ou le festival de Folklore,
  3. son tissu associatif riche et varié rassemblant plus de 50 associations autour d’une MJC dynamique.

 

HISTOIRE

Les mots “Vicus Jovinziacus” bourg de Jovinzieu (qu’on peut traduire par Jupiter – dieu romain) en 894 dans un document et des vestiges d’habitat du 1er siècle, peuvent faire penser que le village existait déjà à l’époque gallo-romaine.

La tradition veut que les reliques d’un ermite, Saint-Donat, fussent déposées en cet endroit par l’évêque de Grenoble au 8ème ou 9ème siècle. On leurs dédia une église-collégiale dans l’enceinte d’un ancien château fort, et le saint donna son nom au bourg. L’ensemble conventuel imposant, en molasse et richement ornementée, connut son apothéose du 13ème au 15ème siècle. Ce fut ensuite un long déclin, avec le saccage des lieux pendant les guerres de religion. L’église devint paroissiale en 1777. Les bâtiments des chanoines furent rachetés par la commune en 1793. Ils sont aujourd’hui voués aux actions culturelles.

Au Moyen-âge, le village resta blotti au pied de la collégiale, dans l’enceinte de ses remparts. Son développement fut lié au creusement d’un canal dérivant les eaux de l’Herbasse. La force motrice hydraulique faisait tourner des moulins, et surtout, dès la Renaissance, divers ateliers : chanvre, pâte à papier… La grande expansion du village date des 18ème et 19ème siècles avec l’implantation  des “fabriques” : filatures et moulinages pour la soie, et dès 1872, ateliers et usines de chaussures. Les cultures agricoles  se sont aussi développées, en s’adaptant aux terrains sableux : mûriers et vers à soie, vignobles, asperges… plus tard : maraîchage et surtout expansion de l’arboriculture. Chef-lieu de canton, Saint-Donat fut aussi lieu de commerce  avec ses foires et son marché. La guerre de 1914/1918, l’exode rural, la crise des filatures de soie et de l’industrie de la chaussure sonnèrent le glas de cette période d’expansion. Mais, depuis une quarantaine d’année, Saint-Donat a repris de la vitalité avec de nouvelles unités de production et la construction de nombreux logements. Son tissu associatif a toujours été très riche.

Pendant la guerre 1939/1945, Saint-Donat fut un relais important dans l’organisation de la Résistance et a accueilli de nombreux réfugiés, parmi eux, Louis Aragon et Elsa Triolet. Les habitants furent très marqués par la journée de représailles  de l’armée nazie, le 15 juin 1944.

Un festival d’orgue “Jean-Sébastien Bach”, créé en 1962 par le Centre Musical International, donna au village une renommée internationale.

Pour en savoir plus sur, consultez l’ historique complet.